Plan masse du parc de l'Airborne Museum avec les différents pavillons
Perspective à vol d'oiseau du site du musée
Le parc du musée composé d'essences typiques du bocage normand
La Pavillon Occupation et sa forme caractéristique
Le bassin évoquant les marais normands
Une des aires de repos ponctuant le nouveau parcours extérieur du musée
La façade vitrée du nouveau bâtiment Waco
Depuis la salle du planeur, les visiteurs verront se déployer les marais et la lisière boisée autour d'eux
Coupe longitudinale de l'entrée du site du musée
Pallette végétale - Strate arborée
Strate arbustive
Strate herbacée
LieuSainte-Mère-Église
Date2024
Surface17 000 m²
Coût global4 300 000 €
Coût paysage197 000 €
MOA

Association Airborne Museum
AMO : Kantara

Équipe
  • Projectiles [ Mandataire ]
  • Emma Blanc
  • TPFI
Programme

Maîtrise d'œuvre architecturale, scénographique et paysagère pour la rénovation et l'extension du bâtiment WACO.

Mots-Clés
  • Renaturation
  • Promenade paysagère
  • Réhabilitation
  • Massifs
  • Culture
  • Parcours scénographique
  • Refuges de biodiversité
  • Patrimoine
Catégories
  • Culture et équipements
  • Jardins et cours
Emplacement du futur bâtiment du Waco

Situé dans les marais du cotentin, Sainte-Mère-Église fut un lieu hautement symbolique de la Seconde Guerre mondiale. En mémoire des événements de 1944, l'Airborne Museum est construit et régulièrement agrandi au rythme des commémorations.

Joyau incontournable de la mémoire de la Bataille de Normandie, l'Airborne Museum se dresse en hommage aux courageuses troupes aéroportées américaines qui; le 6 juin 1944, libérèrent la ville de Sainte-Mère-Église. Ce lieu de mémoire, d'une profonde résonance historique, voit aujourd'hui sa forme se renouveler à travers un ambitieux projet de réaménagement. Ce plan inclut la rénovation des anciens pavillons existants, parmi lesquels se trouve une structure paraboloïde, héritage des années 1970. Parallèlement, un nouveau pavillon est érigé afin d'accueillir le mythique planneur Waco, symbole de ces bataillons aériens.

L’unité par le paysage

La lecture du musée dans son ensemble est permise aujourd’hui par un ensemble de pavillons « posés » dans une pelouse dégagée. La diversité des éléments construits nuisant à une unité globale pour le musée, le lien entre eux se doit d’être déterminé par le paysage. Ainsi, cette ouverture visuelle est encouragée et valorisée : l’axe central du musée (plus largement, de l’église au rond-point d’entrée de ville au sud) est renforcé visuellement par des lisières plus denses qui cadrent la vue actuelle.

Une scénographie des espaces extérieurs

Si la réécriture des cheminements extérieurs est rendue indispensable par l’ajout d’un bâtiment à l’écart des précédents, elle est également l’occasion de concevoir un cheminement unique et pensé qui offre des points de vues diversifiés aux visiteurs. Au détour d’un chemin ou à la sortie d’un pavillon d’exposition, le visiteur découvrira ainsi différents milieux naturels normands : le marais, le bocage, la prairie… Comme les Américains les découvrirent en juin 1944.

Le bocage

Des lisières boisées autour du site sont composées d’essences caractéristiques des paysages de bocages alentours, préconisées par le Parc Naturel Régional des Marais du Cotentin et du Bessin. La lisière, traitée plutôt comme un boisement qui se densifie vers les extérieurs que comme une haie à proprement parlé, apportera une nouvelle épaisseur végétale en plus d’assurer un rôle écologique.
Au centre, arbres et arbustes laissent place à une vaste prairie dont la fauche partielle permet de ménager de nouveaux lieux de pause ou de déambulation.
L’entretien de ces espaces extérieurs se veut accessible et peu chronophage avec une fauche annuelle de la prairie et une sélection, à terme, des sujets de la lisière boisée.

Le marais

Le travail du nivellement donne à la zone sud des airs de marais qui enveloppent le nouveau bâtiment. S’il est une toile de fond pour le planeur, faisant écho aux paysages humides dans lesquels il eut à se poser, il permet l’appropriation du site vers le sud. La gestion des eaux pluviales est faite dans les nombreux creux entre lesquels serpente le chemin principal.