L'arrivée au musée en longeant la promenade littorale
Vue sur la manche
Le parvis face au musée
Détails des gradins
Détail des joints de dilatation
Le auvent est le point
Perspective du concours : Vue depuis la rue Lucien Joly
Perspective du concours : vue depuis la rue du Petit Fontaine
Perspective du concours : vue depuis la cale du Maréchal Montgomery
Plan masse du projet
Les gradins du parvis ont étés posés par l'entreprise Mastellotto face à la mer
Le béton désactivé du auvent, coulé par les équipes de Vallois et Mastellotto
LieuArromanches-les-bains
Surface3500 m²
Coût global7 400 000 €
MOA

Commune d’Arromanches-les-Bains

Équipe
  • Projectiles, architectes mandataires et scénographes
  • Emma Blanc paysagiste co-traitante
  • TPFI (bureau VRD)
  • WA 75
Programme

Extension et restructuration du musée du débarquement

Mots-Clés
  • Revalorisation patrimoniale
  • Parvis minéral
  • Milieu urbain
  • Cœur de ville
  • Lieu culturel
Catégories
  • Culture et equipements
  • Espace public
Contexte topographique
Implantation du musée dans le grand paysage

Arromanches-les-Bains est une commune à part dans l’ensemble des sites liés à la seconde guerre mondiale ; au-delà même du symbole et de l’histoire, le paysage qu’elle forme avec son site est exceptionnel. On comprend vite qu’il s’agit de l’endroit où la géologie comme la géographie de cette cale naturelle - ont façonné l’histoire.

C’est grâce à cette configuration spécifique du rivage et de ses abords qu’il a été possible de déterminer le plan de bataille et d’implanter le port artificiel Mulberry B, indispensable à l'approvisionnement des Alliés dans les jours qui suivirent le débarquement de Normandie.

Carte postale ancienne

Une requalification nécessaire

Victime de son succès le musée existant et ses abords se devaient d’être repensés afin d’offrir aux visiteurs toujours plus nombreux des espaces d’accueils adaptés.
Affinant notre pensée sur la grande échelle de la ville et du grand paysage, notre projet propose de rééquilibrer et de requalifier le vide autour du nouveau bâtiment en deux séquences fortes et identitaires de part et d’autre du musée.

Un parvis ouvert sur la ville

Aujourd’hui saturé par une accumulation d’objets, de signalétique, de mobiliers et surtout de voitures, la place du 6 Juin 1944 se devait d’être désencombrée pour regagner sa véritable vocation d’accueil. Au service des usages du quotidien ou des grands jours, l’espace public a pour objectif premier d’être un lieu capable d’accueillir le plus grand nombre.
Cet endroit est tout à la fois un parvis qui met en valeur le musée qui s’y loge, une place publique où l’on peut s’abriter, profiter du spectacle de la marée qui découvre les vestiges, un lieu de de déambulation, une connexion entre la ville et les coteaux, la mer et la terre.

Un nouvel espace public arboré

A l’Est, un nouvel espace est créé en lien avec la cale. C’est un lieu plus ouvert et arboré, qui s’inscrit à la fois en complémentarité et en continuité du parvis d’entrée principal.
Des gradins permettent ici de gérer un dénivelé plus important. Leur orientation diagonale, ouvre la promenade littorale et la reconnecte directement à la cale et aux rues adjacentes. En lien direct avec le coteau, ce lieu est idéal pour l’accueil des groupes qui peuvent se poser, déjeuner, admirer, jouer, faire une pause à l’ombre des pins.

D’est en ouest, le projet paysager d’ensemble, par son nivellement fin sur le site élargi nous permet de fabriquer une limite généreuse et active (usages) ; de reconnecter physiquement et visuellement le musée à la ville par les espaces publics.